Crée en 2006, le Régime Social des Indépendants a été supprimé le 1 er janvier 2018. Désormais, il a été remplacé par la SSI ou la Sécurité Sociale des Indépendants. Ce régime a été créé pour les auto-entrepreneurs, les artisans, les commerçants et autres corps de travailleurs indépendants afin de les aider à mieux appréhendé leur futur.
Pourquoi la RSI est-elle devenue la SSI ?
Dès le début de sa création, le RSI a rassemblé des milliers d’affiliés. En effet, grâce à ce système, les travailleurs indépendants peuvent assurer leur retraite en effectuant des versements réguliers. Ainsi, ils peuvent bénéficier des indemnités journalières ou d’autres prestations sociales pour faire face à différents problèmes.
Cependant, les plaintes se sont multipliées au fil du temps. Entre autres, les membres se plaignaient du manque de visibilité des cotisations. Pour faire face à cette situation, le gouvernement a instauré une nouvelle réforme. Considérée comme un frein à l’activité, le RSI a fait l’objet de divers changements que ce soit en termes de gestion ou de délai. De nombreuses mesures ont été mises en place, le RSI est devenu la SSI.
Les règles concernant ce nouveau dispositif ne changent pas. Pareillement, le droit des affilés ainsi que les taux de cotisation sont les mêmes. Les membres de la RSI restent affilés à la SSI, mais les nouvelles inscriptions se feront désormais auprès des bureaux de la SSI.
Quelle est la mission de la SSI ?
Pour aider les auto-entrepreneurs et les travailleurs indépendants, la SSI s’occupe de gérer différents types de cotisation d’assurance maladie-maternité, de retraite et d’allocation familiale. En outre, elle a l’obligation d’informer ses adhérents sur leur droit.
D’autre part pour que la collecte des cotisations se passe dans les meilleures conditions possibles, la SSI est composée d’une caisse nationale et de quelques caisses régionales. Cet organisme se charge également de rembourser les soins, les congés de maternité et les indemnités journalières de cette catégorie de population active. Parmi tous ces corps de travailleurs indépendants, les commerçants doivent tout particulièrement contribuer au droit à la formation.